Jean Giono (1895-1970), est dans le paysage littéraire français une figure à part, proche du bon artisan et loin du monde éditorial parisien. Attaché à ses racines paternelles piémontaises c’est à Manosque, sa ville natale qu’il s’ancre et meurt. Employé de banque par nécessité, il quitte ce poste après le succès de
Colline en 1929. Profondément pacifiste, il subit les deux guerres. Poète d’une certaine paysannerie, peintre de caractères, chroniqueur des Alpes et de l’Italie, il voyagea peu jusqu’en 1950. Une grande rétrospective lui rendra hommage au Mucem à l’automne 2019.