Pour les carnavals, j’avais la liberté de choisir n’importe quel déguisement, sauf celui de gaucho. « Un Argentin ne se déguise pas en gaucho », m’avait dit mon père. Je pense qu’il n’eût pas aimé davantage me voir costumé en cow-boy, car même pour plaisanter, on ne saurait changer de camp.
Adolfo Bioy Casares, Mémoire sur la pampa et les gauchos
Tous les premiers dimanches du mois, les éditions Héros-Limite vous invitent à une séance d’écoute. Un moment d’immersion dans un univers sonore singulier, pour s’initier à la littérature et à la poésie.
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