L’incendie de l’Alcazar
David Bosc
«La nature au supplice, les bêtes et les bois, les villes et leurs menus miracles, mais aussi le langage du corps et le corps du langage ou la sagesse de trois sous qu’on gagne à vivre sous le ciel, entre nous. Des images-talismans qu’on a roulées comme des phrases, depuis toujours, sans avoir su, pendant longtemps, que c’étaient des poèmes.»
L’incendie de l’Alcazar est un livre très personnel, il dit des moments de l’enfance, le rapport à l’autre, la solitude et le rêve de la collectivité. L’auteur y trace quelques portraits de peintres – Dürer, Hals, Vélasquez, Poussin, Manet, Cézanne, entre autres –, puis il évoque des vagabonds, demi-fous, demi-dieux, c’est-à-dire les premiers venus, aux prises avec le chamanisme modeste du souvenir.