Pendant, 1 – 62
Fabienne Raphoz
Ce recueil, bien loin d’être de la disparate est le kaléidoscope d’une sensibilité vibratile où la fonction « pensée », un peu à la Roberto Juarroz, n’empêche pas un certain lyrisme lorsque la parole se dépasse jusqu’à ce qui la calcine. D’autres fragments sont plus réflexifs — aphoristiques ou philosophiques – ici et là voilés d’humour, parfois aussi teintés d’abstractions ; d’autres enfin sont plus descriptifs lorsque le regard se réfléchit autant qu’il se perd dans l’implicite. L’ensemble des poèmes tente de saisir ce qui se trame dans la durée ou la fulgurance : pendant.