L’Ours Blanc no 2 – D’abord il y a la nécessité
Charles Reznikoff
Dans ce texte, Reznikoff livre de précieuses indications sur son travail poétique, et notamment sa pratique de l’Objectivisme. Puis, élargissant son étude à d’autres auteurs, il revient sur sa conception générale de la poésie. Henri jules Julien, qui en a assuré la traduction, rappelle l’importance de D’abord il y a la nécessité : «Ce manuscrit a été trouvé dans les papiers de Charles Reznikoff à sa mort en 1976. C’est de toute évidence le texte qu’il lit en partie au cours de sa célèbre interview par L. S. Dembo pour Contemporary Literature, en mai 1968, lors d’une invitation de l’Université du Wisconsin. Clairement destiné à une présentation orale, il pourrait avoir été préparé en vue d’une conférence à cette occasion. Nous le publions comme un ajout notable au maigre ensemble de commentaires que Reznikoff a laissé sur son travail.»